Rallye ULM (19 et 20 Septembre 2015) proposée par le comité régional midi-Pyrénées
Ecrit par Michel Jouet
Vols effectués par Franck Vicente et Michel Jouet sur leurs pendulaires.
Les prévisions du samedi laissaient présager des difficultés pour la journée. Le ciel était très couvert et des giboulées passagères étaient prévues.
Nous savions que le lendemain, la météo serait meilleure.
Nous décidons quand même de partir comme prévu, le jour même, car le vent était favorable au vol.
Franck et Moi prenons le départ pour Nègrepelisse. Le vol se déroule très bien. Avec un vent de 25/30 Km/h de face, nous ne percevons pratiquement pas de différence de vitesse de vol entre nous.
Environ, 1h45 après, nous posons à notre première étape et allons boire un café.
Pendant notre pause où nous échangeons avec les autres pilotes, le ciel s'est chargé de nuages. Les convives nous proposent saucisses/frites pour le midi, si nous restons.
Nous prenons un temps de réflexion.
Le temps s’éclaircit et alors que nous nous posions la question de repartir, un deuxième passage, encore plus important, de nuages accompagnés de pluie cette fois nous bloque au sol.
Nous profitons donc de cette sympathique proposition de repas avec nos amis qui nous font un super accueil.
Nous commencions à nous demander si le reste du voyage serait possible.
Vers 15 h, enfin le rideau se lève et nous décollons pour Montfaucon.
Mais le ciel avait décidé de nous rendre la tache difficile car nous avons trouvé un nouvel obstacle de pluie face à nous à Cahors.
Je décide d'improviser et de me poser à l'aéroport en m'annonçant à la radio mais sur la mauvaise fréquence, Franck me suit.
Nous attendons une heure et demi avant de redécoller pour la destination de Montfaucon.
Nous rencontrons une autre couverture nuageuse en arrivant et le projet de faire un petit détour à Rocamadour est abandonné (20 Km).
Il y avait une grande fréquentation à Montfaucon et j'ai fait un tour de plus pour laisser partir un hélico.
Nous nous posons enfin. Nous participons au jeu organisé par le comité. Franck est plus motivé que moi pour les recherches et répondre aux questions qui n'étaient pas faciles.
Notre dernier vol de la journée s'annonce pour Figeac.
Après un défilé d'ULM et d'avions, voici notre tour.
Ce nouveau départ s'effectue sous les stratus et la fin de journée approche.
Vers 18h30, nous arrivons à Figeac.
Nous avons de suite cherché un endroit pour installer et fixer nos machines, ainsi qu'un emplacement pour nos tentes.
"Campement sous les ailes à Figeac"
"Franck Vicente et Michel Jouet, une fois les ULM au parking"
Après ce déploiement d'énergie nous méritions bien de passer à l'apéro qui nous attendait.
"Rassemblement, Apéro..."
C'est l'heure du relâchement et des histoires à partager avec ses voisins.
Pendant ce temps des paramotoristes nous ont fait quelques passages au-dessus de la tête.
Franck a un sourire jusqu'au oreilles, c'est sa première grande navigation.
Le repas est servi juste à coté dans la gaieté .
Nous nous réfugions dans les igloos en espérant trouver le sommeil pour être frais pour le lendemain.
Au lever, nous apercevons une très grande humidité qui provoque des brouillards dispersés.
Pour cette raison, au lieu de rentrer par une boucle jusqu'à Millau, nous décidons de passer par une trajectoire plus courte et plus directe. Nous décollons vers 9h.
"C’était le début du retour. On voit le brouillard au sol et nous sommes à 1000m d’altitude , les conditions étaient encore calmes .C’était avant la DCA..."
Une base privée au Sud de Caylus a été notre nouvelle destination.
La piste était très courte et étroite mais nous avons bien géré.
Nous avons eu de la chance de tomber sur un propriétaire sympa qui était content de nous recevoir. (Une autre base juste à coté fait des histoires à tous ses voisins )
La chaleur du soleil augmente, les brouillards ont disparu et les thermiques sont de plus plus puissants.
Nous poursuivons notre retour après un café réconfortant.
Nous volons à une hauteur de 800 m environ .
Nous survolons Marsac et à l'approche d'Albi nous nous annonçons mais restons sans réponse. (Un week-end circuit automobile est activé et l'aérodrome du Séquestre est en auto information).
Un besoin « pressant » me décide à poser à Castelvert et Franck me rejoint.
Cette « petite formalité » accomplie, nous ne traînons pas car le vol est de plus en plus perturbé.
Nous attaquons la dernière ligne de notre périple.
Nous sommes un peu épuisés par 5 heures de vol au total pour 477 Km parcourus.
Voici une expérience qui nous laisse de bons souvenirs.
Nous nous sommes promis de recommencer.